Joanna Lorho

K I J E par Format Court

Mai 2015

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SOURCE : www.formatcourt.com

Les éditions DVD de courts métrages d’animation à l’unité sont assez rares. Une édition aussi belle que celle de « Kijé » de Joanna Lorho, Prix Format Court à Angers projeté ce jeudi aux Ursulines, est certainement une première. Au point qu’on aura du mal à qualifier le livret qui entoure le disque de « supplément » puisqu’il fait partie intégrante du processus filmique. Il existe différentes façons de découvrir puis de parler d’une œuvre. L’habituelle reste celle de se retrouver face à elle, la laissant défiler sur un écran et ensuite de se mettre à réfléchir avec le matériau final, brut. Avec ce DVD co-édité par Zorobabel, Graphoui et La Cinquième Couche, on peut découvrir le film de manière « génétique ». En effet, on a droit à toute la genèse du projet artistique avant, à la toute dernière page, de trouver le disque avec le court. L’avoir placé tout au bout n’est pas un hasard, et prouve bien que (re)voir l’œuvre à l’aune de tout le chemin parcouru, des presque dix années de maturation qu’il a fallu à la réalisatrice pour enfin voir le bout du tunnel, est important. Qu’on aime ou non le film n’est alors même plus la question : nous avons droit à une nouvelle manière de le voir, de l’expérimenter, de se l’approprier. Et c’est un phénomène assez peu courant pour en profiter pleinement.

De quoi se compose le livret ? Déjà d’une couverture qui donne le point de départ : tout ici est fait main. L’écriture, le titre, le personnage mis en mouvement par les traits qui vont et viennent de tous les côtés comme s’il nous rappelait que l’ordinateur n’aurait jamais pu lui donner vie, tout rappelle la création artisanale. Puis, on a la chronologie du processus de fabrication en images et en mots. On commence, comme dans une exposition sur la fabrique d’une œuvre, par des extraits du premier story-board puis par des recherches plus précises, plus fines : le film est déjà en marche et l’intérêt réside aussi dans les dates apposées en dessous des choix graphiques afin de montrer l’évolution de la matière filmique, du mouvement, ses arrêts de temps en temps avec des coupures qui semblent s’éterniser avant la reprise.

Puis, on a les mots, à la manière d’un journal entremêlé d’entrées thématiques. Si les images bafouillent, les paroles aussi. On sent le désir de créer quelque chose, un univers, un monde, des personnages mais sans trop savoir comment les exprimer. C’est aussi complexe par l’image, qui change, qui tâtonne, qui évolue. On a droit aux espoirs et aux agitations et crispations de l’auteur qui nous parle à la première personne. À ce qu’elle écoute, voit, entend, aux réactions des gens autour d’elle qui ne la comprennent pas toujours bien. Et puis, on a ces plans qui commencent à prendre forme, à s’animer avec des planches où quelques dessins se suivent et au milieu desquels on peut imaginer les intervalles manquants, ce qui va mener au mouvement. On vit avec elle, le temps d’un livre, dans ses souvenirs, sa mémoire, ses fantasmes et ses envies. Lire le livret, c’est un peu partager un moment de vie et surtout la vie d’une œuvre en train d’être créée, comme une future maman qui parlerait de ce qu’elle vit au quotidien sauf que dans le cas de « Kijé », c’est vraiment plus intéressant.

KIJE teaser from Joanna Lorho on Vimeo.

Au final, plus on avance et plus on les découvre, plus elles prennent forme, l’œuvre et sa créatrice. Jusqu’au moment où enfin, on peut prendre le disque, très simple. Un menu avec le titre et une image, on clique et le film commence, et on peut se mettre à le regarder. Un seul bémol : une qualité d’image peut-être pas optimale mais suffisante sur les écrans pas trop grands.

Nicolas Thys - Mai 2015

Jeunesse

Mars 2015

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Dessiner en couleur est un long apprentissage...

À suivre.

LITTLE PONY

Octobre 2014

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Le tournage du clip avec Fanny Dreyer tire vers sa fin...!

KIJE PREMIERE

Octobre 2014

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La première du film s’est fêtée dimanche passé au Nova, il n’y aurait pas eu meilleur endroit pour cela.
La projection était accompagnée d’autres films, des avants-premières aussi, que j’avais choisi : « Pauvres histoires pauvres » de Carl Roosens, « Astres" d’Antonin de Bemels, et « Encore des changements » de Benoît Guillaume et Barbara Maleville (première en Belgique).
La projection était suivie d’un concert de « Forest Bath ». La soirée était du coup tellement intense que je n’y ai pas compris grand chose, si ce n’est qu’il y avait beaucoup de gens, plus que je ne l’aurai imaginé.
Et des têtes amies pour qui cela avait l’air évident d’être là.
Quel plaisir de montrer un travail abouti à ses proches.
Dans une présentation rapide, j’ai dit que sur ces dix dernières années c’était ma vie qui s’était modelée autour de « Kijé » et plus largement ma vie à Bruxelles.
Et bien je le redis parce que finalement j’ai réussi à dire quelque chose qui n’avait pas encore pris forme dans des termes aussi simples.
C’est clairement une page qui vient de se tourner.
Cette manière de célébrer la fin de « Kijé » me procure un profond sentiment d’apaisement. Pourvu que cela soit un peu durable et merci au Nova.
Je me sens bien avec ce projet derrière moi et je lui souhaite une vie honorable, ce serait chouette, même plus que ça, ça me ferait du bien.

Forest Bath est en train de bouger sérieusement, mais je ne sais dans quelle mesure cela va évoluer. On jouera de nouveau ce soir à Silly dans le cadre du "concours circuit", un concours qui pourrait être un beau tremplin, notamment si on passe l’étape de ce soir...
On croise les doigts.

Côté dessin, je suis déjà sur d’autres projets, j’ai du plaisir à avancer - juste dans ma tête pour le moment - sur un projet de bande dessinée qui me suit gentiment depuis deux ans, je crois qu’il attend son tour...
Il va attendre encore un peu parce que je vais d’abord travailler sur un projet jeunesse en collaboration avec Marzena Sowa.

Pour l’instant, je termine un clip en papier découpé avec Fanny Dreyer.
Une transition tout en douceur et très appréciable.

APOLLO

Octobre 2014

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Voilà ce qui se passe quand on anime en écoutant un documentaire sur Apollo 13...
Petit extrait d’un clip en cours de réalisation où j’assiste l’illustratrice suisso-bruxelloise Fanny Dreyer !
( patience, ce n’est pas un gif super light.... )

Septembre englouti

Septembre 2014

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J’ai tellement déserté ce site que je ne sais même plus comment m’y prendre pour écrire quelque chose, ... qu’est-ce que je raconte d’habitude.... ?
AH OUIII ! Je parle de Kijé ! Bah c’est pour ça, c’est parce qu’il n’y a plus rien à dire ! C’est FINIIIIIIIIIIIIIIIIIIII !
La première est prévue le 19 octobre au Cinéma Nova, avec d’autres films que j’ai choisi.
Suivra un concert de Forest Bath, je donnerai plus de détails sur cette "JOANNIGHT" qui va me stresser le citron, en attendant, il y a déjà des choses à voir dans le bar du Nova, j’ai mis quelques GIFS en boucle, sur plein de télé. C’est à l’occasion d’une exposition autour de la microboutiek ! Voilà !
Sinon, Forest Bath s’est pris les pieds dans un concours, et passe en demi finale, on verra où ça s’arrête mais ce sera de toutes façons assez instructif pour la débutante que je fais. Au passage j’ai retrouvé mes compagnon d’il y a deux ans, alors pour les prochaines dates ce sera un peu la fête. À suivre...
Pour le reste, parce que ça ne suffit pas à remplir un mois septembre ça, eh bien, je reviendrai plus tard.
Des photos de l’expo de la microboutiek au Nova.
( Merci Emilie P. pour les photos ! )

Oranje orange orange

Juillet 2014

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Le truc c’est que pourtant en commençant à travailler j’avais pris des couleurs comme du jaune, du orange, du rouge écarlate, des bleus foufous tout ça.
J’avais prévu des crayons de couleurs, mais donc en couleurs hein, pas des faux gris comme dans "ECHOS", et des gouaches trop belles avec marqué le nom des couleurs dans toutes les langues.
Je ne comprends pas ce qui s’est passé.