Roulette russe

Novembre 2012

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Avant de jeter un fichier d’export temporaire qui contient toutes les images du film, j’ai fait une petite sélection au pif.
J’ai mis la dose, ça compensera peut-être l’énorme lacune de ce site en image.
Ca me désole si seulement je pouvais un peu avoir le temps de dessiner à côté...rhhaa...
Il y en a que je ne peux plus encadrer, le début notamment, mais je pense que c’est normal, d’autres qui me laissent très perplexe, ça doit être normal aussi, et puis d’autres qui sont "en construction", bref...
La seule chose qui me fait vraiment plaisir c’est que les parties dessinées au crayon "à construire" deviennent vraiment minoritaires...
Non, il est encore trop tôt pour dire que je vois le bout mais, je vois que le début du bout n’est pas très loin...

Le départ

Novembre 2012

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Les petits, ce sont mes préférés de loin.
Ils viennent d’une peinture d’Antoine Caron, "Les funérailles de l’Amour" qui est au Louvre.

On remarquera qu’au passage ils auront perdu quelques détails anatomiques camouflés dans une sorte de babigros ( certainement une réminiscence de mon vécu du confort absolu )...
On les retrouve dans chaque scène où le cortège est présent, les autres je ne les rappelle pas vraiment. Eux c’est différent, ils mènent. C’est venu comme ça, ce sont les têtes du cortège.
Et s’ils font des trucs bizarres, c’est que j’ai laissé se faire un mouvement qui venait et qui n’était pas prévu. Si un jour je parviens à animer comme je veux ça n’arrivera plus. En attendant ça me donne l’impression que je ne suis pas toute seule à décider de ce qui se passe au fil de ces centaines et centaines d’images.
Dans cette "scène" ( c’est abstrait montré comme ça je sais ), il vont s’éloigner, disparaître et on ne les reverra plus. C’est fini.
Un début de fin, ça se fête ça non ?

Dans le bon sens

Novembre 2012

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Ca faisait longtemps.
En général je ne pense pas vraiment au site c’est juste qu’à un moment je suis en train de travailler et d’un coup je me dis "tiens, ça pourrait aller sur le site ça". Je crée une image ou un gif et c’est parti.
Sauf que ces temps-ci cette reflexion ne me traverse juste jamais l’esprit.
Oui...je squatte aussi en cas de crise aussi mais vu que j’ai explosé mon quota cet été...j’essaie de m’abstenir.
Et puis j’ai remarqué que quitter facebook avait salement fait chuter le passage sur mon site. C’est un peu triste. Ajoutons à ça ces gros connards qui déposent des pubs dans les commentaires 20 fois par jours, et que je conchie au plus haut point.
Bref, je boude un peu internet voilà.

Pendant ce temps-là, j’en suis à faire pousser plusieurs arbres en même temps...
Je tâche de respecter scrupuleusement mon planning, c’est ...eeuuuf presque ça, et j’avance, je suis dans la zone 5000 sur 6000. Plutôt vers la FIN quoi...
Sauf que tout le reste avant est en chantier évidemment. Un peu comme une maison en construction.
Je continue à faire à peu près autant de boulettes mais j’admets les capacités limitées de mon cerveau, tanpis.
Un film c’est trop pour une seule tête.

Là, par exemple j’anticipe ! C’est un grand progrès !
Je vais préparer mon travelling en fonction de petits croquis préparatoires, et j’animerai sur le décor en mouvement. Je fais UNE SEULE fois le décor et je le fais assez grand pour qu’il me serve du début à la fin de la séquence ! Plan rapproché, plan général, travelling, TOUT.
Non je n’ai pas toujours fais ça, pour ça il faut avoir une vision général du plan, se concentrer deux minutes tout ça...

Voilà. Bon bah à dans deux mois hein.

carnage

Septembre 2012

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Les mains noires et les poignets en feu.

Septembre

Septembre 2012

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Amour Gloire et Beauté

Septembre 2012

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Je me dis que si des gens suivent un peu ce que je raconte ici à propos de Kijé je dois finir par avoir autant de crédibilité qu’un roman-savon...
Du coup, comme la fois où Shirley n’ose pas dire à sa famille qu’elle s’est remise avec Michel pour la trentième fois, j’hésite à dire que depuis que j’ai réécrit une partie de Kijé nous coulons des jours heureux et pleins d’espoir...

Avant ça, par contre pour la première fois, j’ai vraiment eu envie de tout arrêter.

J’ai pleuré pendant deux jours. Je tentais de réécrire une partie en me mouchant, je dessinais des trucs, des croquis, et puis je réécoutais la musique, j’essayais d’imaginer le truc, ça collait pas, ça me disait rien, j’y croyais pas, je me remettait à pleurer...
Un grand moment de joie.

J’ai tout envisagé, refaire la musique, couper dans le lard, retirer la fin du film....
Et puis arrêter.

J’ai souvent flippé face à la masse de travail, je me suis souvent dit que je n’étais pas capable, j’ai souvent regretté de m’être embarqué dans un truc pareil, mais là, c’était différent, pour la première fois j’étais juste au bout.
Vidée, en panne, pas d’idée, je ne voyais pas comment continuer, rattrapper le coup, j’avais fait trop d’erreurs, la clé de voute du récit venait de s’écrouler, je n’avais rien vu venir et j’avais juste envie de me barrer, faire autre chose de ma vie, abréger la souffrance.

Ca arrive ! L’échec ! C’est pas juste un mot pour faire peur !

Il me semblait que vivre avec un projet pas fini ou traîner et finir péniblement un projet auquel je ne crois plus, ce serait à peu près le même poids de merde.

Je veux bien bosser des années sur un projet qui durera le temps d’une cigarette ( "Ahhh boonn ?? Depuis le temps je pensais que tu bossais sur un long métrage moooii !" ), je veux bien vivre avec le sentiment d’être personne parce que j’ai encore rien "fait", rien à montrer, pendant que d’autres sortent des bouquins, font des expos, grandissent, je veux bien me faire snober, au fond je m’en fous, je veux bien parce que je crois un minimum à ce que je fais.
Sauf là. C’était plus le cas.
Je pensais même à tout les gens qui allaient me dire "OHHH mais tu peux pas, comme c’est dommaaaaage !" Que ça allait arriver cent fois ! Et que j’aurai envie de tous les bouffer, et j’avais encore plus de colère !!!

Pour arrêter d’en chier, j’aurai tout lâché, le film, le dessin, j’aurai peut-être gardé la musique, et encore. Il y a plein de choses à faire dans la vie, être utile, aller aider les autres, faire un truc simple, je sais pas gagner sa vie, voyager, je sais pas... !!!

Voilà. Mais heureusement, je ne suis pas toute seule.
Hormis le fait qu’il aurait bien fallu que j’y repense avec un cerveau stable, comme un lendemain de cuite, j’ai aussi des comptes à rendre.
Il y a quand même d’autres personne qui mettent la main à la pâte.
Et puis ceux qui essuient les plâtres...
Au premier rang il a dit "Tu peux pas, je veux bien vivre avec une fille mais pas avec un cadavre de film pas fini."
Il a dit "Mais je veux bien t’aider".
On a partagé nos cerveaux, j’ai laissé reposer.
J’ai même arrêté d’y penser pendant plusieurs jours.
Et puis ça a fini par venir.
J’ai recommencé à faire des pousses.
Des idées, l’envie de dessiner, avec les envies un peu d’enthousiasme....
Comme une aurore.

BREF

Ce coup-ci je crois que ça tient la route.
J’ai refait une partie de l’animatic, un truc assez précis, j’ai repris des notes...
Un truc suffisamment crédible pour me refiler la niac.
C’est reparti.

présentement

Août 2012

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Ca manque de crayon tout ça mais ça viendra.