Joanna Lorho

Procrastinator

Avril 2010

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Ce matin, avec Wikipedia, j’étudie la procrastination, avec grand interêt, ( oui je ferai mieux de travailler, mais donc, c’est expliqué, c’est normal, les procrastinateurs font autre chose pour retarder le moment où ils devraient passer à l’acte ) et donc j’apprend à mon grand étonnement que si je procrastine, c’est parce que j’ai peur de m’attirer la jalousie des autres !
Ou de surpasser des proches, comme mes parents par exemple.
Ou mieux, de me voir attribuée de plus grandes responsabilités, ou alors c’est parce que je suis très douée.
Rien de bien méchant, je suis vraiment rassurée.
Bon, sérieusement, quelques morceaux choisis :

(...) En règle générale, on procrastine

Pour protéger son estime de soi : chez les procrastinateurs, l’échec est souvent perçu comme une remise en question globale de leur valeur. Moins ils ont de chance de réussir, plus ils procrastinent.
De plus, comme ils ont une tendance à être plus perfectionnistes que la moyenne, les chances de ne pas être à la hauteur de leurs exigences sont fortes.
Du coup, la procrastination crée souvent un handicap. En gros, on peut toujours se dire que si on avait travaillé plus, on aurait réussi, alors que c’est peut-être faux, mais on ne le saura pas, et on protège son estime de soi.
Malheureusement, à long terme, l’estime de soi est quand même abîmée, puisque les choses ne sont jamais faites complètement.

Parce qu’on a des croyances irrationnelles, par exemple, on pense qu’on sera plus motivé pour faire un travail pénible plus tard, ce qui est toujours faux, ou on pense qu’il faut que ce soit parfait.

Parce que le milieu professionnel s’y prête (...) culture du perfectionnisme (...)

Il ne s’agit pas toujours d’un comportement à part entière, car il peut être induit par la pression sociale d’un groupe. Un certain nombre de peurs pouvant s’ajouter les unes aux autres, se retrouvent au cœur de cette attitude :

Peur de l’échec
Le sujet préfère retarder le travail au maximum jusqu’à estimer qu’il est trop tard pour le faire. Il dispose alors d’un prétexte à l’échec. On retrouve ici par exemple l’une des raisons qui caractérisent le « syndrome de l’étudiant ».

Cette attitude semble liée à une éducation exigeante, fondée sur une culture du résultat. Le sujet prend l’habitude de ne plus pouvoir engager une action sans penser à l’évaluation qui la suivra et cherche alors à éviter les conséquences fâcheuses. La procrastination peut se trouver chez des sujets très doués dans leur domaine et — paradoxalement — manquant de confiance en eux en profondeur.

Peur de la réussite
Le sujet craint qu’en réussissant il s’attire la jalousie des autres et/ou qu’alors il soit chargé de nouvelles responsabilités, de nouvelles attentes plus élevées auxquelles il ne se sent pas capable de faire face. Il essaie alors de ne pas paraître parfait ni trop comblé. Cette peur peut provenir d’une jalousie fraternelle ressentie lors de l’enfance. Il peut aussi avoir la sensation qu’il menace ses parents ou mentor par sa réussite.

(...)

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