Joanna Lorho

Webcam Dead.
C’est elle qui me faisait une petite preview de l’animation...
Faire sans ça devient vraiment hasardeux.

Prenez 140 pages et 150 ml de stick à l’huile.
Beurrez généreusement.
Déglacez au white spirit.

Voilà, j’ai les doigts dans l’huile et le graphite et rien ne peut en témoigner puisque tout mes objectifs sont réquisitionnés pour la prise de vue.
Rien à montrer.
Alors pour ne pas laisser filer les bonnes résolutions...

Tout continue comme avant, mais sans les publicités, un peu plus d’air, et surtout un peu mieux à l’image de ce que je fais : plein de trucs en même temps qui avancent en faisant un tout.
Il y a une section musique où je peux poster et vous faire écouter du son. Je crois que ça me rappelle le jour où on a retiré les petites roulettes sur mon vélo...
En attendant, fini niet Kouquebak, fini le blog pour Kijé, j’ai ramené ici la matière nécessaire, et je continuerai à poster dans la joie et la bonne humeur.
Haut les coeurs !

Quelque chose que j’avais envie de faire depuis longtemps...

Il y a des morceaux qui m’ont bouleversée, que j’ai écouté de manière compulsive, jusqu’à les connaître jusque dans les moindres détails.

Ces musiques m’ont évidemment influencées, et je cultive même cet effet ici, en rassemblant des morceaux de secours : la playlist pour me remettre les idées en place, retrouver quelles étaient mes intentions si elles ont tendances à s’échapper, ou se laisser corrompre par une découverte soudaine...
Ma colonne vertébrale musicale, grâce à laquelle j’espère rester cohérente.
Je ne viens pas avec une playlist de mes morceaux ultimes, mais avec des morceaux qui ont eu parfois une influence évidente sur le travail que j’ai fait pour Kijé en particulier...

Le premier morceau est une réduction au piano du morceau initial de Prokofiev. J’aurai vendu mon âme pour mettre la main sur les partitions mais il se peut que ce soit ce pianiste lui-même ( Frederic Chiu - Prokofiev - Complete Piano Work ) qui l’aie écrite et peut-être même seulement dans sa tête ! Du reste, elle est introuvable.

17 pistes ( et pas que du classique...) :

Entre 2006 et 2008, j’ai produit des dizaines de carnets. Certaines pages étaient publiées sur feu le blog "kouquebak".
J’ai toujours considéré cette période comme anecdotique par rapport au dessin et au contenu, mais en regardant à nouveau ces pages, je me rend compte que c’est un moment clé ou le dessin a pris dans ma vie une fonction inédite, c’était la seule manière que j’avais d’arranger la réalité et de tenter de lui donner du sens.
Je détestais ces carnets.
Période extrêmement confuse, où j’ai l’impression de passer ma vie derrière un comptoir, les rythmes sont brouillés...Je dessine les gens que je vois, ou des rêves qui sont de plus en plus fréquents et déroutants...

" J’ai dormi d’un sommeil dense et épais.
Et dans ce sommeil épais comme du feutre, il y a des trous.
Des trous ou je rêve d’une ville sinueuse, parfois très hostile, je rêve de gens plus ou moins réels.
Parfois, c’est tellement limpide que je ne sais plus quoi penser, à part, peut-être, que dans ce sommeil,
les trous les plus nets sont les moment où je suis éveillée..."