Séquence 3 terminée...j’admets qu’il y a des choses que je ne peux pas faire comme je voudrais, même si je passais trois mois de plus dessus.
Pendant qu’une partie de la séquence 4 se refait une beauté dans after effect, je m’attaque à la suite, j’atteins le premier "climax". Je crois que je vais aimer lui faire perdre connaissance.

La troisième séquence...mon caillou dans la chaussure...
Je ne sais pas comment m’y prendre, c’est désolant à la fin.

En attendant, je retrouve des archives...

2200 images sur 5800.
500 en cours de finalisation.
Et puis pour le reste, néant. Se référer au story-board.

Maintenant que j’ai fait mes petites modifs, je me prépare à monter mes petites scènes à la suite des petites scènes précédentes.
J’ai dit tout à l’heure que j’étais plutôt logique dans ma manière de procéder.
La preuve.
Etre logique, c’est pratique, mais quand on est con...

Donc là on a une image du montage dans lequel je suis venue vérifier 15 fois, vous voyez, il y a en gros, deux colonnes vertes, c à d, deux scènes grosso modo.
Et puis ça avait vraiment l’air de s’arrêter là. J’ai pas du tout prêté attention au calque qui s’était développé là, la grande partie grise et horizontale...le stress....( là elle se cherche des excuses )

Parce qu’en dessous,

Voilà, là, quand on descend

Il y a la suite. Celle que j’ai cherché désespérément.
Voilà comment on perd plusieurs heures.
Et un peu d’estime en soi aussi.
Oh que oui je suis désolée.

Bon, je peux sauver l’honneur aussi, je préfère ce que je viens de refaire.

La grande difficulté est de ne pas perdre le fil.
Je remarque avec le temps que je peux quasiment me faire confiance, c’est à dire que je fais rarement n’importe quoi, et que quand je reprend un travail en cours, il suffit que je me rafraîchisse les idées, que je fouille dans un dossier ou l’autre, et je retrouve où j’en étais, comment j’ai procédé... sinon je prend pas mal de notes, et il arrive que je me laisse des petits messages, ça peut paraître con, mais toute seule sur un projet comme celui là, tout en ayant d’autres casquettes, c’est plutôt ardu, en tout cas pour un cerveau comme le miens.
Et donc voilà, ce midi je commence à mettre à jour l’animatique avec des scènes que je suis censée avoir fait, mais ces derniers temps ont été tellement occupés par milles choses, que parfois, je n’ai même aucun souvenir de certaines séances de travail. Mais comme tout est bien rangé dans des fichiers qui porte le nom des scènes, je n’ai qu’à aller voir dedans.
Mais là, il y a les exports préparatifs, les décors, mais le fichiers de montage...Il est OU ????
Petit angoisse qui monte...
Il faut savoir que récemment j’ai dû déplacer pas mal de dossiers de sauvegarde, et que j’ai toujours une sueur en pensant que c’est comme ça que je prends le risque d’écraser un boulot plus ou moins achevé....
Je regarde dans mes notes, c’est pas bien bavard....
Dans ces cas là, je reviens sur mon site et je regarde ce que j’ai raconté...
Et je dis bien que j’ai fait telle et telle scène, il y a même des images pour en témoigner.
S’ensuit donc une période de recherche ulcérante.
Et quoi au final, j’ai fini par tout retrouver bien rangé dans un dossier de photos de vacances ? Non évidemment.
Non, ce que j’ai fait avant le 21 juillet restera un mystère.
C’est pas bien grave, l’essentiel était là quand même.
J’ai refait un petit montage, rajouté quelques trucs...
Mais putain quoi.

Désolée.
Moi aussi je l’ai dans la tête maintenant.

C’est ma joie de repalper Kijé.
Ca n’est encore pas optimal comme période de travail, mais ça va venir ( quoi, j’ai souvent dis ça ? ).
Oui, j’ai pensé à quitter Bruxelles et tout mes amis et aller terminer mon film dans un gîte de haute montagne, mais c’est pas possible.

"La disposition des heures, comme un trésor..., c’est à dire que vous vous levez le matin, et vous avez ce cycle diurne qui dure 24 heures, et vous savez que lorsque vous êtes dans votre cabane, loin de tout, déconnecté, débranché, vous savez que ces heures sont à votre disposition totale, vous allez en faire ce que vous voulez, sans que ce temps soit martyrisé, fragmenté, saccagé par les obligations, les rendez-vous, les corvées, l’intrusion des autres par le biais de coups de téléphone, messages, et courriers en retards..."