L’environnement est un peu trop pollué, à peaufiner, mais le principal est là, validé.

L’environnement est un peu trop pollué, à peaufiner, mais le principal est là, validé.
Il est là, le "film"...
Comment je vais appeler ça...?
C’est une sorte d’animation qui dure une demi heure, la durée du set qu’on jouera samedi soir plus ou moins, c’est une sorte de longue série d’images animées...
On a testé sur Noémie ( merci Noémie ), ça à l’air de marcher, l’oeil, l’esprit circulent entre la musique, la présence des musiciens, l’image projetée ... et le reste...
Enfin je dis ça, si vous voulez en savoir plus, vous savez quoi faire, c’est samedi soir, amenez vos fesses vos yeux, vos oreilles ... , tout est là : Theâtre de la Vie, ce n’est pas comme si je n’en avait pas déjà parlé !
Mais, déjà, CE SOIR : VERNISSAGE, au même endroit, et, c’est assez logique, vous y verrez les dessins qui ont servi à la projection.
Vous verrez aussi plein de belles choses de Noémie Marsily, Carl Roosens, Mr Pimpant, Francesco Defourny, et Francois de Jonge.
Mais j’ai oublié le nom.
Je n’ai pas relevé, j’aurai pu lui dire, "non, en fait c’est cerf" et puis je l’ai regardé à nouveau, Kijé, et je me suis dit que finalement, un chien, un veau, un cerf, un lapin, ...ça n’avait pas beaucoup d’importance.
C’était dimanche, c’était bien.
Un "concert maison" avec Carl, Cédric Castus, et moi avec Corentin Dellicour au violoncelle.
Une trentaine de personnes, dans le salon, des copains.
C’était bien.
WE DID IT.
Se lancer sans le lancer vraiment, je m’en rappelle encore, j’étais en haut du toboggan qui nous servait de tremplin pour aller se suspendre à la grosse poutre du toit qui couvrait la plaine de jeu.
Le défi était simple, tu sautes, tu t’accroches, tu te balances, tu te lâches.
J’étais la plus petite de la bande, à coté de la copine volleyeuse qui faisait son mètre 83 à 13 ans, moi et ma petite détente, il me fallait un peu plus de temps.
D’abord, sauter pour toucher le bois du plat de la main, pour être sûre que je l’atteignais cette putain de poutre.
Ok je la touche.
Attend je fais encore un essai pour être sûre.
Bon, à un moment, il a fallu se lancer, un peu plus fort, accrocher ses mains, se balancer un peu puis se lâcher, retomber sur ses pieds.
J’ai hésité, j’ai voulu y aller, mais j’étais pas sûre, je me suis accrochée, mais du bout des doigts, je me suis balancé une fois, les doigts ont glissé, dans la chute j’ai pensé à mon coccyx, j’ai pensé amortir avec mes mains.
J’ai brisé mes deux poignets.
Voilà, je tâcherai d’y penser demain, et la semaine prochaine.
Ne pas y aller à moitié.
À l’heure qu’il est j’essaie d’exporter l’animation que j’ai préparé, j’ai répété toute la matinée en priant pour ne pas avoir de trou de mémoire.
J’ai ramassé mes dessins, rallumé une ou deux boites lumineuses, et je me prépare à démarrer un atelier découpe de carton en vue du futur accrochage.
Des fois j’ai peur.
Des fois ça va.